Évangéliser les aréopages contemporains

Accueil » Méditations » La Conversion.

La Conversion.

AU FIL DU TEMPS (Articles publiés)


LA CONVERSION, QUE FAUT-IL CONVERTIR ?

Fautes d’égoïsme ressortissent tous nos désirs de paraitre et manèges pour nous faire valoir : ostentation, mensonges, excuses vaines, exagérations, indiscrétions destinées à montrer que nous savons ; refus de reconnaitre nos défauts, d’amour propre, trouble consenti ; dureté en paroles, en jugement, manque de charité soit par légèreté, , soit par sentiment de préférence aux autres.
Fautes de sensualité, tout ce qui est paresse, laisser-aller, gourmandise, immortification, affection trop sensible, lectures, imaginations, rêveries, mollesse, découragement, négligences, jalousies et envie, omission du bien, résistance à la grâce, crainte du bien.
Notre imagination repasse et remâche tout ce qui est sujet de colère, indignation, découragement, tristesse, mélancolie, elle grossit tout, nous met dans la chimère, l’irréel.
Notre sensibilité est ou obtuse et froide, sans générosité à se donner ou trop frémissante, passionnée ; prenant tout au tragique, excessives dans les manifestations, indiscrète dans ses demandes, mal réglée ou déréglée, d’enfant gâté.
Feindre de connaitre ce qu’on ne connait pas, exagération en parlant de soi, citer les paroles d’autrui avec demi bonne foi, désirs et manigances pour être remarqués, se faire prier, se faire plaindre, liberté de parole, de jugement sur autrui, paroles trop libres, regard de mondanité, …
Notre intelligence : si frivole, si incapable d’application continue, jugeant vite, sévèrement en mal ; superficielle, étroite, séduite par les apparences… énigmatique, mystère à nos propres yeux ;
Notre volonté : débile, agissant par à coups; faible et cassante, docile aux influences mauvaises, peu perméable aux bonnes, portée à la dissipation, vaniteuse, butée, obstinée devant de faibles obstacles de sensibilité comme un mulet devant un ruisseau ;
_____________________________________

L’HUMILITE
 –      Parler le moins possible de soi même
–       ne pas se mêler des affaires des autres
–       accueillir la contradiction avec humour
–       ne pas s’arrêter aux défauts des autres

–       céder face à la volonté des autres

–       accepter insultes et injures

–       accepter de se voir mis à l’ombre

–       rester poli et délicat même si quelqu’un vous provoque

–       ne pas chercher à être admiré et aimé

–       ne pas se retrancher derrière sa dignité

–       ne pas chercher à avoir le dernier mot dans les discussions

–       choisir toujours le plus difficile

–       n’être ni tranchant ni prompt dans ses paroles

–       ne rien ajouter au bien, le dire simplement

–       oublier ses bienfaits, jamais ses bienfaiteurs

–       accepter d’être repris par l’acte le meilleur

–       chercher à ses défauts un censeur véridique

–       face au succès jamais de folle vanité

–       s’estimer de cœur le plus petit de tous

–       se faire peu servir mais prodiguer des services

–       aux frères l’honneur, à toi le sacrifice

–       au mérite d’un autre, s’empresser d’applaudir

–       savoir s’abaisser afin de grandir

–       ne point épier les torts où le prochain s’oublie

–       des parts, laisser toujours au prochain la meilleure

–       soulager le malade, consoler celui qui pleure

–       croire qu’en son office, un autre ferait mieux

–       envier, chercher les petits qu’on évite

–       se mettre au plus bas et sous les pieds des autres

–       à qui vous foule aux pieds, vouez un grand amour

–       quoi qu’il advienne enfin, tenez-vous satisfait…

QUAND QUELQU’UN…

  • Quand quelqu’un est malade, tu pries
  • Quand quelqu’un se réjouit, tu ris
  • Quand quelqu’un pleure, tu accours
  • Quand quelqu’un meurt, tu offres ta vie
  • Quand quelqu’un crie, tu tends l’oreille
  • Quand quelqu’un maudit, tu bénis
  • Quand quelqu’un n’en peut plus, tu fais tout en double
  • Quand quelqu’un s’obscurcit, tu jettes la lumière
  • Quand quelqu’un s’écroule, tu tends la main
  • Quand quelqu’un souffre, tu prends son fardeau
  • Quand quelqu’un désespère, tu espères pour deux
  • Quand quelqu’un s’éloigne, tu approches
  • Quand quelqu’un s’absente, tu te rends plus présent
  • Quand quelqu’un tire vers l’arrière, tu attends
  • Quand quelqu’un regarde en arrière, tu regardes en avant
  • Quand quelqu’un n’en peut plus, tu peux toujours pour lui.

 

 


Voulez-vous soumettre un commentaire?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Quelques données (Diocèse Ngozi)

Ici, données sur le Diocèse de Ngozi

Eglise Cathédrale de Ngozi

%d blogueurs aiment cette page :