Quand je me préparais à venir à Rio de Janeiro, avec mon groupe des volontaires de l’Université Pontificale de la Sainte Croix, nous (les 19 étudiants et les 2 professeurs de la Faculté de Communication Sociale Institutionnelle à la sus-dite université) avons eu des formations sur le pays: sa politique, son économie, l’Eglise Catholique et les autres confessions et mouvements religieux au Brésil, sans oublier bien sûr les mots utiles pour tout voyageur en une terre et au milieu d’un peuple encore inconnus, bref, tout était prêt pour affronter cette nouvelle « aventure ». Au terme de trois semaines de travail, d’excursions, de partage des moments de joie avec mon groupe, je ne puis m’empêcher de faire une forme d’évaluation à veille du grand rendez-vous des Journées Mondiales de la Jeunesse. Mais alors, que faut-il dire? Que ne faut-il pas dire?
Un long voyage, très long…
Parti du « Collegio Leoniano » (Via Pompeo Magno 21 Rome) à 2heures du matin, je rejoignais les autres à Torre di Largo Argentina, devant la Librairie Feltrinelli et nous prîmes ensemble un taxi pour rejoindre les autres au Collège Pontifical Philippin.
Nous y avons célébré la messe pour confier au Seigneur notre voyage et notre « bonne aventure » de « Public Relations » aux JMJ. Vers 4h00, on partait vers l’aéroport international Leonardo da Vinci de Fiumicino. Toutes les formalités requises. A 6h30: Départ pour Amsterdam. Escale et attente de deux heures environs. On voyait circuler les agents de la police aéroportuaire en uniformes avec une inscriptions qui ferait croire à un Maréchal. un de ces compagnons me fit noter que tous avaient le même grade: tous sont des maréchaux? On se rendra compte par la suite que c’est peut-être l’appellation de leur métier. nous voici alors à bord du KLM Boeing 737 pour nous envoler vers Rio de Janeiro: un long voyage au dessus des eaux de l’Atlantique. Ce que j’avais étudié en géographie-physique concernant les fuseaux horaires se sont fait réalités en ce jours. Nous avons fait un voyage de « deux journées » sans connaitre de nuit. Difficile de comprendre? Pas du tout!. On quitta Amsterdam à 11heures pour arriver à Rio à 17h40. Je sais que ça ne se comprend pas encore. Tenez: la différence horaire est de 5 heures. Nous sommes donc arrivés à 22heures si l’on considère l’heure de Rome. Mais que s’est-il passé au juste.? On voyage en sous le soleil qui va vers son coucher si l’on considère le point de départ, pendant que le même soleil (si jamais il est le même!) annonce un jour qui point. Avant donc de finir le premier, on s’en éloigne plutôt pour en embrasser un autre qui se lève. Vous ne pouvez pas vous imaginer quelles perturbations psychiques, psychosomatiques… Pour ne donner qu’un seul exemple, on ne sait plus quels repas on mange au dessus de l’Atlantique toujours ensoleillé: petit déjeuner, déjeuner ou diner? selon quelle pont de référence?
« Rivière de Janvier » (Rio de Janeiro), notre destination…
Nous arrivâmes enfin en cette terre que Pedro Alvares Cabral découvrit au début des années 1500 et qu’il appela « terre de la Vera Cruz (vraie croix) et propriété de l’Ordre du Christ. Nous étions attendus par une équipe de volontaires dont certains sont à l’œuvre dès 2011. On s’est pas trompé de destination. En effet, venant de l’Université de la Sainte Croix, arrivant dans ce pays de la Sainte Croix, la Vraie Croix, une inscription nous attendait: « SANTA CROCE ». On nous conduisit à la Paroisse qui nous abrite (Saint Jean Baptiste à Botafogo) d’où on voit la célèbre Statue du Christ Rédempteur, érigée sur le Corcovado. et qui nous voit réunit chaque matin autour de l’Autel pour célébrer le sacrifice eucharistique. Pour moi, c’est une grande joie quand je ré-entends des voix et revois des personnes qui participent à la liturgie comme à la fête et non comme à une pénitence; selon le modèle que je vois souvet dans certaines des églises d’Europe.
L’Archidiocèse St Sébastien de Rio de Janeiro, hôte de la JMJ Rio2013
La ville de Saint Sébastien de Rio de Janeiro a reçu ce titre en 1595 après sa fondation par Estació de Sá. La ville a reçu comme un don, une église dédiée au jeune martyr Saint Sébastien, un des saints patrons de la JMJ Rio 2013 et patron de la cité et de l’Etat de Rio de Janeiro. Ainsi a commencé ce qui est actuellement l’archidiocèse de Saint Sébastien de Rio de Janeiro.
A la fin de l’année 2010, le diocèse, pour une population de 6 158 000 personnes, comptait 3 737 000 baptisés, ce qui correspond à 60% des habitants. Sur un territoire qui s’étend sur 1721km2, répartis en 117 quartiers, 269 paroisses sont actives, y compris la cathédrale de Saint Sébastien, qui compte 5 paroisses personnelles ( en fonction des langues ; anglais, polonais, allemand, chinois – avec une paroisse de rite orientale). Le diocèse compte ensuite 781 chapelles organisées en 7 vicariats territoriaux. Enfin, 4 basiliques mineurs et 7 sanctuaires, dont celui du Christ Rédempteur sont présentes sur le territoire.
La gestion pastorale du diocèse est placée sous la direction de l’archevêque Monseigneur Orani João Tempesta, avec la présence de 7 évêques auxiliaires. Le diocèse est également enrichi par la présence de diverses institutions catholiques : 3 hôpitaux, 89 écoles catholiques, l’Université pontificale catholique de Rio de Janeiro (PUC-Rio), l’Institut supérieur de culture religieuse, l’école Mater Ecclesiæ et 3 Séminaires pour la formations des futurs prêtres.
Brésil, pays des catholiques….
Avec 191 millions d’habitants, le Brésil est le pays avec la plus grande population catholique dans le monde – 123 millions de fidèles. Le recensement de l’Institut brésilien de géographie et de statistiques a montré qu’en 2010, les catholiques représentaient 64,6% de la population brésilienne. Une étude réalisée par le Centre de la statistique religieuse et de la recherche sociale (CERIS) et Promocat a démontré qu’il y a 276 ordres religieux et mouvements au Brésil, qui opèrent dans plus de 10.000 paroisses. En 2010, le pays comptait plus de 22.000 prêtres, 3.000 séminaristes et près de 33 386 religieuses. Les chrétiens sont alors « tous » engagés pour la réussite des JMJ. Chrétiens ici ne signifie pas seulement les seuls catholiques, mais aussi les chrétiens des autres confessions religieuses qui ont acceptés d’accueillir volontiers les volontaires et les pèlerins qui viennent du monde entier. C’est un geste louable d’ouverture à l’inconnu, étant donné que ce n’est ni l’hôte ou la famille d’accueil qui met en avant ses préférences.
Comme les autres donc, avec le peu de Portugais que nous avons appris, nous sous sommes appliqués à connaitre le refrain du bel hymne des JMJ qui se chante pendant toutes les messes. Vous ne m’en voudrez pas si je vous l’ai répété précédemment après le récent article qui parlait de sa traduction-adaptation en français.
…les JMJ…
Nous sommes partis avec pour objectifs de collaborer comme volontaires au département de la Communication, un des multiples secteurs de l’organisation d’un si grand événement. Ainsi, le lendemain de notre arrivée fut consacré à la découverte de la ville, de son réseaux urbain des transports (bus, métro, tram) et des lieux d’activités qui allaient être les nôtres. le jour suivant, nous avons commencé notre activité, au 5ème et au 7ème étage du palais archiépiscopal situé près de la métro de Gloria. Notre tâche: traductions des manuels des journalistes, des volontaires et pèlerins, accréditations des journalistes, réalisations des interview selon les langues du site officiel des JMJ afin de compléter l’espace « audio’ qui n’avait presque rien, revues de presse internationale, selon nos langues que nous maîtrisons afin de savoir comment le monde voit les JMJ et ses attentes… Climat de convivialité, de travail en équipe… Nous nous y sommes mis. L’esprit d’équipe n’a pas non plus mis de côté les repas en commun au moins une fois par semaine afin d’évaluer continuellement notre travail.
Le 15 du mois de juillet arrivaient alors en masse, par des centaines, pourquoi pas des milliers, tous les autres volontaire internationaux. Vous saurez que cet événement verra autour de 60.000 volontaires qui se mettront au service d’environ 2.000.000 de pèlerins qui prendront part aux JMJ.
Avec l’approche de la semaine cruciale, nous avons alors déménagé. Il nous faut alors « affronter » notre travail, accueillir et aider les professionnels de média (6.000 accrédités!) dans leur travail quotidien. Nous sommes arrivés dès le 15 juillet au Media Centre de Copacabana (tout près de la Plage où se célébrera la messe d’ouverture de la semaine des JMJ, de l’accueil du Pape par les pèlerins des JMJ et du Chemin de la croix. Cette semaine fut comme consacrée aux formations dans divers domaines et la mise des points sur les i pour ce qui manquait en vue du démarrage effectif des activités de communications et surtout de relations directes avec la presse internationale.
…le peuple carioca…
Nous y avons rencontré un peuple accueillant. Tout le monde te dit « bom dia » (bom-djiya)= bonjour, obrigado (a) (Merci) à chaque coin de rue. C »est un peuples à-avec certaine mentalités différentes de celles occidentales. Ce peuple attend alors l’arrivée du Pape François, premier de l’histoire de peuple latino-américain. Il est attendu, lui leur « star », lui le « Pape des pauvres » comme cela se lit et se voit sur les quotidiens d’informations et les écrans des télévisions. On ne devrait pas non plus oublier les artistes, des plus connus jusqu’au « dernier » de ceux qui s’asseyent sur la page et qui cherchent à être créatifs en imitant les images de ce Pape bien-aimé du peuple carioca et à côté duquel (bien sûr ici je parle de l’image), chacun voudrait bien prendre une photo à mettre comme couverture sur son compte de facebook ou autre réseau social.
Dans l’attente de la semaine centrale de toutes les célébrations, événements centraux et spéciaux, voici en résumé les images des trois semaines de travail et de prise de contact avec le lieu.
1° Semaine Pusc aux JMJ
2° semaine PUSC aux JMJ
3° Semaine PUSC aux JMJ
Enfin, remettons-nous au travail. A bientôt.