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1 MUNYONYO : UMUNSI MUKURU W’ABERANDA BOSE

AU FIL DU TEMPS (Articles publiés)


IGISOMWA CA MBERE

Ivyo dusoma mu gitabu c’Ivyahishuriwe Umutumwa Yohani : 7, 2-4. 9-14

(Mbona haserutse isinzi ry’abantu batagira igitigiri bava mu mashinga yose, mu bwoko bwose, mu ntara zose, bavuga indimi zose)

Jewe Yohani, mbona uwundi mumarayika aduga ava mu buseruko afise ikimenyetso c’Imana Nzima ; arasemerera abamalayika bane bari barungitswe gusivya isi n’ikiyaga, ati : « Imbere y’uko musibanganya isi, ikiyaga n’ibiti, banza murindire, tubanze gushira ikimenyetso ku ruhanga rw’abasavyi b’Imana yacu. » Nca ndamenya igitigiri c’abashizweko ikimenyetso : ibihumbi ijana na mirongo ine na bine mu miryango yose y’abana b’Israeli.
Ivyo biheze, mbona haserutse isinzi ry’abantu batagira igitigiri bava mu mashinga yose, mu bwoko bwose, mu ntara zose, bavuga indimi zose, bahagaze imbere y’intebe y’Ubwami n’imbere y’Umwagazi, bambaye ikanzu zera, bafise n’ibisanda mu minwe. Bahurikira hamwe bati :
« Mana yacu uvyagiye ku ntebe, nawe mwagazi, ganza, sabwa ! »
Abamalayika bose rero bakikije ya ntebe, ba Batama na ba Bazima bane, bakubitira icarimwe ibipfukamiro hasi imbere y’intebe y’Ubwami, barunama ngo basenge Imana, bavuga bati :
« Amen ! Imana yacu n’ishemezwe, ikengurukwe, yubahwe, itsinde, yiganze mu myaka n’imyaka ! Amen ! »
Umwe muri ba Batama ambwira ati : « Abo bantu bambaye ikanzu zera ni bande ? Bavuye hehe ? » Nanje nishura nti : « Muhanyi, ni wewe wobimenya. » Ansubiza ati : « Abo ni abarokotse ya makuba, bamesuye ikanzu zabo bazeresha amaraso ya wa Mwagazi. »

Izaburi 23 (24), 1-2. 3-4. 5-6

Icit : Ng’uwo umuryango w’abarondera inyonga zawe, Mukama.

Isi ni iy’Umukama, kumwe n’ibiri kuri yo vyose,
intara n’ibihaba vyose ;
kuko ari We yayiteretse ku mayaga,
akayikomeza kuri yo.

Mbe bane, ni nde azokwirira ku murambi w’Umukama,
akaguma mu kibanza ciwe ceranda ?
Ni umuntu mweranda, w’iminwe idahumanye,
w’umutima udacambirwa ibintazi.

Ben’uyo muntu n’ahezagirwe n’Umukama,
asagirwe n’ubutungane bw’Imana yamukijije.
Ng’uwo umuryango w’abakurondera,
barondera inyonga zawe, Mukama.

IGISOMWA CA KABIRI
Ivyo dusoma mw’ibaruwa rya mbere ry’Umutumwa Yohani : 3, 1-3

(Tuzobona Imana nk’uko iri)

Bakunzi banje,
Itegereze namwe urwo Data yadukunze : We yadutoye tukitwa abana b’Imana, mbere turi bo vy’ukuri. Ni co gituma isi itatuzi, kuko na We itamumenye. Bakunzi banje : kuva ubu turi abana b’Imana, na co ico tuzoba ntikiramenyekana. Mugabo ico tuzi, ni uko muri ico gihe, aho Yezu azozira, tuzosa na We, kuko tuzomubona nk’uko ari. Na we uwo wese afise ako gatima k’ukumwizigira, ni mweranda nk’uko na We ari mweranda.

INKURU NZIZA

Alleluya, alleluya.
Umukama yavuze ati : « Nimuze mwebwe mwese murushe kandi muremerewe, nzobaruhurira. »
Alleluya.

Ivyo dusoma mu Njili Nyeranda yanditswe na Matayo : 5, 1-12°

(b>Muranezerwa muhimbarwe, kuko impera yanyu izoba nini mw’ijuru)

Yezu abonye ishengero rikoranye, aduga ku gasozi ; ngo amare kwicara, abigishwa biwe baramwegera. Araheza atangura kuvuga, abigisha muri aya majambo :

«Hahiriwe abari n’umutima ushima ubworo : kuko Ubwami bw’ijuru ari ubwabo !
Hahiriwe abitonda : kuko bazotorana isi !
Hahiriwe abari mu marira : kuko bazohozwa !
Hahiriwe abashonje n’abanyotewe ubutungane : kuko bazoshira ipfa !
Hahiriwe abanyakigongwe : kuko na bo bazokigirirwa !
Hahiriwe abari n’umutima mwiza : kuko bazobona Imana !
Hahiriwe abaremesha amahoro : kuko bazokwitwa abana b’Imana !
Hahiriwe abahamwa bahorwa ubutungane : kuko Ubwami bw’ijuru ari ubwabo !
Muzoba muhiriwe nibabatuka, bakabaremera amabi yose kubwanje : muranezerwa muhimbarwe, kuko impera yanyu izoba nini mw’ijuru ! »


2 commentaires

  1. MANARIYO Jean Claude dit :

    Nous sommes tous appelés au salut

    Dans la première lecture, nous avons entendu l’ange qui tenait en mains le sceau du Dieu vivant et qui empêchait les autres de frapper la terre, la mer et les arbres avant qu’ils n’aient marqué au front les serviteurs de Dieu (vv 2-3). Le sceau de Dieu signifie que ce sur quoi il est imprimé est la propriété de Dieu. Le nombre de ceux qui sont marqués de son sceau est 144 000. Le chiffre 12 est un chiffre parfait. Au carré, il devient 144. À son tour, multiplié par 1000, il devient 144 000 : c ‘est une multitude qui, tout au long de l’histoire, a été fidèle à Jésus jusqu’au martyre, et qui le sera toujours. Jésus triomphera toujours dans ses saints qui sont nombreux. Ils viennent de toutes les parties du monde, de tous les peuples, de toutes les nations, de toutes les langues, personne n’est exclus. Si nous y adhérons, nous aussi nous pouvons être parmi eux. De plusieurs manières, nous sommes marqués du sceau de Dieu : par le Baptême, la Confirmation, etc. N’obscurcissons pas ce sceau.
    Le sang de ceux dont nous célébrons la fête aujourd’hui, est mélange à celui de Jésus. Ils y ont lavé leurs vêtements et les ont blanchis. Ceci est le symbole de la fidélité très pure. Les palmes qu’ils tiennent dans la main, est le symbole de leur victoire sur les ennemis du Christ. L’amour du Christ les a enveloppés et participent à sa sainteté.
    Si l’Église nous propose aujourd’hui de célébrer leur fête, il ne s’agit pas seulement de constater qu’ils sont saints et de les admirer, il faut les imiter. Ce sont des modèles à imiter. Nous sommes leurs fils dans la foi, ne perdons pas cette conscience.

    Dieu nous a donné un grand amour

    Dans la deuxième lecture, l’apôtre Jean nous invite à contempler l’amour que le Père nous a donné. « Voyez quel grand amour nous a donné le Père » (v. 1). ne restons pas aveuglé par les contradictions qui sont dans le monde, le mal que nous voyons autour de nous et la souffrance. Reconnaissons plutôt cet amour que Dieu nous a donné : le fait d’être ses fils. Oui, voyons-le. C’est cela qui est très important. Si nous nous reconnaissons cet amour, nous plairons à Dieu. Si nous ne le reconnaissons pas, nous l’offensons. Regardez la vie courante : vous vous sacrifiez pour ceux que vous aimez, vos enfants, vos frères et sœurs, etc ; si ceux-ci reconnaissent que vous les aimez et se comporte comme tel, vous êtes contents. S’ils ne le reconnaissent pas, vous êtes déçus. La même chose pour Dieu. Les saints dont nous célébrons la fête aujourd’hui, sont ceux qui ont reconnu l’amour de Dieu et se sont comporté conséquemment.
    Quelle est la différence entre ces saints canonisés et nous ? Ce n’est pas parce qu’ils sont saints. C’est parce qu’ils sont fils de Dieu et ont vécu conséquemment. Nous avons tous la dignité de fils de Dieu, mais nous devons vivre comme des fils de Dieu. Comment vivre comme fils de Dieu ? En évitant le péché. Saint Jean nous dit que si l’on pèche, on est en rébellion (Jn 3, 4).

    Qui sont heureux ?

    Dans l’évangile, Jésus nous parle du vrai bonheur. Le vrai bonheur n’est pas le fait d’avoir beaucoup d’argent parce que celui-ci finira ; ce n’est pas le fait d’avoir beaucoup de maisons car celles-ci seront détruites un jour ; ce n’est pas le fait d’avoir beaucoup de richesses dans la vie présente, car un jour on mourra et on les laissera à d’autres. « Heureux ceux qui ont un cœur de pauvre, heureux ceux qui sont dans le deuil, heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, etc ». Les huit béatitudes… Être pauvre dans l’esprit ne veut pas dire « vouloir la pauvreté » au sens matériel du terme, mais veut dire « ne pas être détourné de Dieu par les richesses de ce monde ». « Si vous amassez des richesses, n’y mettez pas votre cœur », dit un psaume. Partagez-les avec les autres !
    Ceux qui sont dans le deuil et qui seront consolés, ce sont ceux qui ont cœur qui ne supporte pas la souffrance des autres parce qu’ils aiment. Un jour, Dieu essuiera toutes les larmes de l’humanité, et ceux-ci seront consolés par les merveilles de Dieu.
    Le mal n’a pas le dernier mot. Ceux qui ont faim et soif de la justice, seront rassasiés, parce que avec la venue du Règne de Dieu, la justice sera faite. Au jour du jugement, chacun aura ce qu’il mérite : ceux qui auront fait du bien, hériteront le Royaume, ceux qui auront fait du mal n’auront que ce qu’il mérite, la vie sans Dieu, l’enfer.
    Les miséricordieux auront droit à la miséricorde. Jésus a enseigné cela à maintes reprises. Aussi, quand nous prions « Notre Père », nous disons : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Le pardon de Dieu est lié au pardon que nous offrons à nos frères, entrons dans la logique de Jésus !
    Ceux qui ont un cœur pur, sont ceux qui sont sans hypocrisie, ceux qui ne sont pas lunatiques. Seulement ceux-ci verront Dieu ! Ils ne peuvent pas collaborer avec les malfaiteurs, car ils sont déterminés dans leur vocation à la sainteté.
    Les fils de Dieu sèment la paix, et non pas la discorde. Suis-je parmi ceux-ci ?
    On ne peut pas vivre l’évangile sans rencontrer des persécutions, on ne peut pas vivre l’amour sans croix. Suis-je conscient de cela ? Est-ce que je ne cherche pas toujours à fuir ?

    Soyez heureux, soyez joyeux, car vous avez dans les cieux une belle récompense ! Ne soyons pas donc indifférents à l’amour de Dieu qui nous appelle, coopérons.

    Joyeuse fête !

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