Si le désir d’enfant est normal et même louable, il convient également de se demander à quel prix, souligne Elizabeth Kirk…
Un couple sur six connaît une expérience d’infertilité. Mon mari et moi sommes tous les deux issus de familles nombreuses. Jamais nous n’avions fait face à la stérilité. En fait, avant de nous marier, nous avions discuté des obstacles que nous pourrions rencontrer dans le mariage : comment gérer conjointement notre budget, comment équilibrer vie familiale et activité professionnelle, comment concilier nos différences de caractères et organiser les tâches ménagères. Finalement, nous n’avions pas discuté de la stérilité.
Et c’est pourtant ce qui nous attendait. Le diagnostic fut à la fois inattendu et dévastateur. Alice Domar, chercheuse en médecine à l’Université d’Harvard, rapporte que « pour la majorité des femmes stériles, la stérilité est l’expérience la plus bouleversante de leur vie. Les femmes ne pouvant pas avoir d’enfant ont des niveaux d’anxiété et de dépression équivalents à ceux des femmes atteintes de cancers, du sida ou de maladies cardiaques. »
Les pratiques telles que la Fécondation In Vitro (FIV) semblent offrir un réel espoir pour les couples en désir d’enfants. Dans le cadre de cette procédure, la femme prend des hormones pour stimuler ses ovaires à produire plusieurs œufs en un seul cycle. Les œufs matures sont ensuite recueillis via une aspiration ou parfois par opération. Le médecin place alors chaque œuf dans une bassine de sperme, jusqu’à la création d’embryons. Une fois que le procédé de fertilisation a eu lieu, un ou plusieurs embryons sont implantés dans l’utérus de la femme avec l’espoir qu’au moins l’un d’entre eux s’implante avec succès et arrive à terme.
Par ailleurs, qu’est-ce qu’un “embryon” ? L’embryon découle de l’union réussie entre le sperme et l’œuf. C’est alors un nouvel être humain qui prend vie. Dans un bon environnement et sous de bonnes conditions, il va continuer à grandir : d’abord fœtus puis nouveau né, pour après être un enfant, un adolescent et un adulte. Un embryon est donc une personne à son stade le plus jeune.
La difficulté posée réside dans le fait que, quand on comprend ce qu’est la FIV, on se rend compte que cela n’est pas une bonne chose. La plupart des gens trouvent difficile qu’il puisse y avoir un problème d’ordre moral ou éthique dans cette procédure découlant pourtant d’un désir naturel et bon d’enfanter. J’ai dû expliquer à de nombreux amis et membres de ma famille pourquoi nous refusions de procéder à une FIV. Oui, la fécondation in vitro peut permettre à des couples de procréer l’enfant de leur désir. Pour certains ce désir l’emporte sur tout le reste.
Je vous propose ici dix points que j’ai appris sur la FIV, qui pourrait aider les couples à prendre leur décision.
1. La FIV remet en cause la notion de parents
La vielle façon de faire des enfants implique l’union physique d’un homme et d’une femme. Or, même la fécondation in vitro la plus basique implique que d’autres personnes interviennent dans l’acte de création : docteurs et techniciens qui prélèvent le sperme et les œufs, les fertilisent dans un laboratoire et les placent dans le corps de la femme. Mais cela peut se compliquer : substituts, don d’ovules, don de sperme, enfants conçus dans des chambres froides, provenant de sperme de pères décédés, des technologies impliquant trois échantillons d’ADN, … .
Vous pouvez ne pas vous en inquiéter. Mais cela peut mettre les enfants issus de FIV dans la confusion, les bouleverser. Les données en sciences sociales montrent que les enfants issus de donneurs déclarent lutter avec leur identité et leur origine. On apprend aussi que leur niveau de dépression et de dépendance aux drogues est bien plus élevé que les autres personnes, conçues naturellement.
2. La FIV est une forme d’eugénisme
On peut se rappeler ici Le Meilleur des mondes, d’Aldous Huxley. On retrouve effectivement aujourd’hui les fameuses « chambres de fertilisation » ou encore la « salle de prédestination sociale ». Pourquoi évoquer cela ? Eh bien, parce que, afin d’augmenter les chances de réussite, la FIV implique un diagnostic et un dépistage pour obtenir le « meilleur » bébé. Á titre d’exemple, le sperme est lavé pour isoler les spermatozoïdes en meilleure santé et les plus rapides. Ils peuvent aussi être triés par genre selon que les futurs parents souhaitent un garçon ou une fille.
Les œufs peuvent également être examinés pour rechercher les anomalies chromosomiques. Les cliniques de fécondation in vitro peuvent de plus utiliser le diagnostic préimplantatoire pour détecter des conditions génétiques et mutations chromosomiques (ou encore des traits non souhaités, comme par exemple le fait d’avoir une fille).
Avec le diagnostic préimplantatoire, une, ou plusieurs, cellule est prélevée de l’embryon en développement et ensuite évalué. Seuls les embryons « en bonne santé » sont transférés dans l’utérus de la femme.
Lisez l’intégralité de cet article en cliquant sur le lien ci-après:
Fécondation in vitro: 10 points à savoir
c’est vraiment important il faut l’enseigner à tout les chrétiens du monde entier surtout ceux des pays développés.
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