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Quand on rêve ce que l’on vit, cela devient… cauchemardesque.

AU FIL DU TEMPS (Articles publiés)


En cette nuit, je m’endormais fatigué après mon travail journalier. Je ne sais pas si j’étais fatigué d’avoir beaucoup travaillé ou, peut-être, parce la journée avait été remplie par trop de thématiques, de discussions, ou même, me le puis-je permettre, beaucoup de réflexions sur l’actualité. En tous cas, je me suis endormi fatigué. Et je rêvai. Ce fut, en tous cas, étrange comme scène.

Dans une des rues d’une ville, aux maisons hautes, je me trouvais je ne sais comment, en position de pouvoir voir cette file d’êtres qui ressemblaient à des hommes et qui défilaient tantôt en silence, tantôt en criant d’une voix étrange. Ils avaient des pancartes, des écrits,… J’eus l’impression pourtant qu’ils portaient des masques. D’autres personnes, et celles-ci étaient vraiment des humains, regardaient cet étrange cortège. Quelqu’un susurrait un mot à l’oreille de son voisin, deux mots à qui lui était proche, quelqu’un d’autre lisait soigneusement ce qui était écrit, en somme, chacun de ces citadins mêlaient admiration et questionnements sur ce qui se passait.

Quand le cortège arriva à mon niveau, c’est alors que je pus lire ces mots et encore d’autres similaires:
– nous demandons des conditions de libertés pour nos descendants, les hommes et les femmes de beaucoup de pays….
qu’on respecte leur vie dès sa conception…
–  nous avons acquis la protection des législations, personne ne peut nous faire avorter sans risque de condamnations internationales suscitées par les activistes de l’environnement…
– pourquoi pas pour les hommes, nos descendants ?…

Alors l’idée me vint comme en un éclair: qui sont ceux qui qualifient nous les humains comme leurs descendants?

Au début j’avais pensé à des hommes masqués, mais à la fin je me suis rendis compte que c’étaient des singes. Ils criaient hauts et fort, en effet, et sans lance-voix que je ne parvenais pas à comprendre comme des humains normaux eussent pu ainsi le faire. Le questionnement me tenaillant, la peur de ces êtres ainsi forts qui défilaient sous me pieds suspendus je ne sais sur quoi, je tombais de frayeur dans un vide que je n’ai jamais atteint. En fait, je me réveillais et mon rêve, si non mon cauchemar, se clôtura par mon réveil comme il arrive normalement quand on rêve.

Alors, j’essayai de comprendre ce qui venait de se passer devant mes yeux dans ce pays que je n’ai pas pu identifier. J’y pensais, je réfléchissais, je tournais la tête….

Et tout d’un coup, l’idée me vint en tête: comment tu ne comprends vraiment pas cela? Comment est-ce que tu ne te rends pas compte de toutes les menaces que les législations orchestrent contre la vie humaine, et surtout la vie à naitre? Ici et là on promeut la limitation de tous ce qui peut donner naissance à une vie humaine, (la contraception) et si par hasard elle échappe à tous ces mécanismes, la libre suppression en vue du droit de ma femme à user de son corps comme bon lui semble. Il est pourtant difficile de comprendre comment un autre être déjà en croissance puisse être considéré comme une partie de corps de la mère, ce qui est encore moins grave de le considérer comme un cancer, une tumeur à supprimer par tous les moyens. En fait la vie humaine n’est pas respectée dès la conception, elle est sujette à de nombreuses spéculations au sujet de la liberté, de droits de la femme à disposer de son propre corps comme si ce droit rendait disponible la vie d’une autre personne, l’embryon en son sein.

La première inquiétude levée, il fallait que je comprenne pourquoi ce sont les singes dans la diversité de leur famille, qui faisaient la manifestation, et non les hommes. A vrai dire, cela ne m’a pas été difficile à comprendre. Je pense que ce raisonnement colle à la réalité de beaucoup de pays. Combien de fois les hommes et femmes qui tiennent ferme sur les valeurs non négociables telles le respect de la vie humaine dès la conception jusqu’à son terme naturel, la dignité de la famille comme cellule-base de la société,… sont taxés de fondamentalistes, de rétrogrades, et surtout, de criminels auxquels il faut retirer la parole, qu’il faut rééduquer, corriger, et, je ne sais quelles qualificatifs ? Ne sommes-nous pas dans un règne qui impose la pensée unique qui nivelle toutes les réflexions selon un plan arrêté par certaines lobbies qui se sont emparé du pouvoir législatif, économique, médiatique,… jusqu’à imposer une police des idées, une police et une législation qui dictent à tous ce dont il faut parler, ce qu’il faut penser et comment il faut le penser, l’exprimer ?

Alors, j’ai compris que peut-être, nos « ancêtres », les singes, ont eu pitié de ces hommes et femmes réduits au silence et se sont mis en route, « eux » (les singes) qui jouissent encore de la liberté et du soutien des activistes des écologistes qui luttent et mettent en œuvrent tous les moyens pour leur protection, pendant que personne n’ose lever le petit doigt quand la dignité de la personne humaine est en danger. Oui, il est temps que la création soit solidaire pour lutter en faveur de la dignité de la personne humaine, depuis sa conception, en passant par la famille qui est le lieu d’une digne croissance de l’enfant, par l’école qui ne doit pas être un lieu où l’on inculque à nos jeunes des idéologies délétères,… jusqu’au terme naturel de cette même vie. Ces singes que j’ai vus lors de ce « rêve » étrange devraient être précurseurs de cette lutte, dans laquelle les hommes et les femmes de bonne volonté, croyant en Dieu ou non, prendraient les devants pour lutter en faveur du respect de la vie humaine, puisque l’homme, en vertu de sa raison (qui malheureusement est souvent manipulée et déraisonne, en émettant des jugements à l’envers !) a reçu la mission de rendre la terre habitable pour tous. Les singes seraient-ils plus « consciencieux » de cela plus que nous les humains, leurs « descendants » comme ils le manifestent ? Où irait à finir un monde ainsi conçu ?


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