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« Je suis le Chemin vers la Vérité et la Vie », nous dit Jésus.

AU FIL DU TEMPS (Articles publiés)


Jésus, Voie, Vie, Vérité«Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures. » Image parlante de l’accueil que Dieu réserve à l’extrême diversité de ses créatures. Dans son Royaume, tous peuvent se sentir à l’aise, et chacun y est respecté pour ce qu’il est. «Pour aller où je vais, vous savez le chemin.» Ce chemin, c’est désormais un homme, Jésus de Nazareth. Il appelle ses compagnons de route à le suivre, sans autre condition préalable que l conversion du cœur. Qui a jeté sur cet homme un regard de foi, celui-là a vu Dieu. L’expérience montre que les hommes s’engagent sur ce chemin sans renoncer à la diversité de leurs langages, de leurs sensibilités et de leurs rites. La première lecture illustre ce respect du pluralisme lorsque la communauté décide d’affecter au groupe des hellénistes sept hommes parlant le grec.

La communauté primitive de Jérusalem que Luc nous a dépeinte si unie, n’en comportait pas moins des convertis originaires de deux milieux différents par la langue et la mentalité : les juifs de Palestine et ceux du reste du monde. Ce qui n’allait pas sans frictions. En choisissant les sept nouveaux serviteurs de la communauté parmi les chrétiens de langue grecque, l’Église manifestait son ouverture : l’unité
ne Dit pas porter préjudice à la diversité légitime des chrétiens. En fait, cette ouverture fut capitale : les sept ne se cantonnèrent pas dans un service matériel mais ouvrirent la communauté en annonçant l’Évangile hors de Jérusalem. Savoir appeler de nouveaux visages pour les services de la communauté chrétienne est un signe de notre sens de l’Église et une communauté chrétienne est un signe de notre sens de l’Église et une veuve que quelques-uns ne veulent pas accaparer son animation. Comment chacun porte-t-il ce souci de renouveau ? Nous sommes donc tous concernés.

En effet, en écrivant aux chrétiens qu’ils sont le «sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles », Pierre définit la condition sacerdotale du baptisé. Elle consiste en ce que le chrétien n’a pas besoin de prêtre pour présenter à Dieu l’offrande de sa vie de charité et de son engagement dans le monde au service de ses frères, pas besoin de prêtre Dour annoncer aux hommes les merveilles de l’amour de Dieu. Jésus est l’unique intermédiaire, l’unique médiateur, entre lui et le Père. Les prêtres de Jésus Christ reçoivent la charge de veiller pastoralement sur ce sacerdoce du peuple de Dieu, de le nourrir de la Parole et des sacrements du Christ, pour qu’il ne se dévitalise pas, et d’autre part, ils nt une mission précise dans l’annonce de l’Evangile au monde. L’offrande spirituelle de notre vie dont parle l’apôtre, la faisons-nous souvent dans la prière personnelle ou en famille, et au cours de l’eucharistie ?

«Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »

Pour ce 5ème dimanche de Pâques, Jésus nous invite au repos. La sérénité et la joie coulent tout le long d’une rivière de paix, de son Cœur ressuscité jusqu’au nôtre, qui est inquiet et agité et, si souvent, secoué par une activité aussi fébrile que vaine. Nos temps sont ceux de l’agitation, de l’énervement et de la contrainte. Des temps où le père du mensonge a infecté l’intelligence des hommes en leur faisant confondre le bien avec le mal et le mal avec le bien, en leur faisant prendre la lumière pour l’obscurité et l’obscurité pour lumière, et en semant dans leurs âmes le doute et le scepticisme qui délitent toute manifestation d’espoir en un horizon de plénitude que notre monde, avec ses attraits ne sait ni ne peut leur donner.

Les fruits de cette diabolique entreprise sont bien évidents. Dominés par “l’absurde” et par la perte de la transcendance, les hommes et femmes n’ont pas seulement oublié, ils ont perdu le chemin, ayant déjà oublié le Chemin. Guerres, violences de toutes sortes, repliement sur soi et égoïsme face à la vie (contraception, avortement, euthanasie…), familles détruites, jeunesse “désorientée”, etcetera, constituent le grand mensonge sur lequel s’est installée une bonne partie du triste échafaudage de la société du «progrès» tant vanté.

Au beau milieu de tout cela, Jésus, le Prince de la Paix, réaffirme aux hommes de bonne volonté, avec sa douceur infinie: «Ne soyez donc pas bouleversés: vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi» (Jn 14,1). À la droite du Père, Il caresse comme un rêve plein d’espoir miséricordieux le moment de nous avoir à Ses côtés, «et là où je suis, vous y serez aussi» (Jn 14,3). Nous ne pouvons nous excuser comme l’a fait Thomas. Car nous connaissons bien le chemin. Par la grâce de Dieu, nous connaissons la route qui mène au Père, dont la maison a beaucoup de demeures. Dans le ciel une place nous attend, et elle restera vide si nous ne l’occupons pas.

Dieu notre Père, ton Fils Jésus est la pierre vivante que les bâtisseurs ont éliminée, nais que tu as choisie et qui est devenue la pierre d’angle. Avec les pierres vivantes que nous sommes, construis, Seigneur, une maison aux nombreuses demeures. Construis, Seigneur, une maison aux nombreuses demeures. Donne-nous d’y accueillir tes enfants dans leur diversité et de nous engager avec eux sur le chemin de l’Evangile. Que l’Esprit Saint nous presse d’annoncer tes merveilles, toi qui nous as appelés des ténèbres à ton admirable lumière !

 


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