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Esprit et Règle de la Congrégation des Bene Mariya

AU FIL DU TEMPS (Articles publiés)


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Le but de la Congrégation sera de “faire fleurir l’esprit chrétien dans les Familles chrétiennes”, de telle manière que les habitudes familiales reflètent la vie chrétienne à l’exemple de la sainte Famille de Nazareth.
Comme l’esprit de famille se cristallise autour de la mère de famille, qui est la gardienne et l’âme du foyer, les Bene-Mariya désirent être particulièrement attentives à la mère de famille.

  1. La fondation de cette nouvelle Congrégation vient à une époque où tout semble contredire cette possibilité, mais dans un plein abandon à la Providence : signe de l’oeuvre de l’Esprit.
  2. Les Bene-Mariya seront des Religieuses formées dans l’Esprit de la Spiritualité Ignatienne :

La nouvelle Congrégation prendra comme exemple, tant pour l’Esprit
que pour les règles à suivre, la Congrégation des Dames de Marie,
donc selon la spiritualité Ignatienne. Comme toute Congrégation
Religieuse, la fin principale des Bene-Mariya est de « faire tout pour la gloire de Dieu et la sanctification des membres ». Elle s’exprime dans une disponibilité totale envers Dieu, et au service des hommes dans l’Eglise et se concrétise dans l’observance des vœux de chasteté, d’obéissance et de partage des biens.

Formées dès le début dans la Spiritualité Ignatienne, les Bene-Mariya cherchent à imprégner progressivement toute leur vie de l’amour personnelle pour le Christ Jésus qui les poussera à aller toujours plus loin dans l’oubli d’elle-même et dans l’abandon au Seigneur pour un meilleur service des familles. Cette vie des Bene-Mariya entièrement orientée vers l’apostolat, doit être solidement fondée dans la prière personnelle et communautaire, plus encore elles veulent être des contemplatives dans l’action. Dès dans sa fondation, la Congrégation a été marquée par une grande foi et par une grande confiance dans la Providence qui la conduit « sur le chemin d’éternité » Ps 139.

Dans une pleine acceptation de la Volonté du Seigneur, les sœurs essaient de discerner dans l’oraison et le partage communautaire, le dessein de Dieu qui leur est exprimé par l’Eglise.

  1. Raisons données par Mgr J.MARTIN :

– Spiritualité solide qui donne des garanties certaines ; 
- Lui-même, et les Dames de Marie œuvrant au Burundi, sont formés dans cette Spiritualité.
 Demandant conseils à Mgr G.HUYGHE, Evêque d’Arras, celui-ci lui répond le 28 oct.1962 : “Il me paraît excellent que cette formation soit données par le canal d’une spiritualité reconnue dans l’Eglise.
Outre le sérieux et la garantie de la Spiritualité Ignatienne, si adaptée à une vie apostolique, j’y vois d’autres avantages :
- Les Religieuses sont vaccinées contre l’abus des dévotions parasitaires.
- Les Religieuses trouveront appui auprès des Religieux des Congrégations masculines formées à la même source … Rôle capital des 30 jours ”. (Exercices de Saint Ignace)

  1. Formation spirituelle :
“Spiritualité Ignatienne à base évangélique. Formation du jugement par le discernement des esprits. Esprit et cœur accrochés naturellement, sans contrainte, en toute confiance et abandon filial et fraternel à la Personne de Jésus-Christ. Vie intérieure centrée sur la liturgie en général et la messe en particulier, soutenue et alimentée par l’oraison, la prière liturgique en commun, le combat spirituel du recueillement …” (Mgr J.MARTIN, Rome 22 oct.1962)
  2. Formation religieuse :
“D’abord la charité : Charité surnaturelle : Charité rayonnante, toujours ancrée à la Personne de Notre-Seigneur.” Mgr J.MARTIN, Rome, 22 oct.1962
L’importance de la charité chez les Bene-Mariya est davantage soulignée encore quand on envisage le but propre de la Congrégation “Faire fleurir l’esprit chrétien dans la famille chrétienne”.
La charité surnaturelle : “J’insiste sur cette qualité que doit avoir la charité chrétienne. Sans doute, le Bon Dieu en créant la famille, a placé au cœur des différents membres qui la composent un amour très fort des uns vis-à-vis des autres, plus caractérisé par un lien spécifique qui unit les uns et les autres …
Aussi … les Bene-Mariya auront à cœur de développer cet esprit au sein de leur propre famille religieuse, dont chacun fait partie : s’unir et se soutenir dans la confiance mutuelle qui procurera la paix et la joie. Elles n’oublieront jamais leurs propres familles terrestres qu’elles ont quittées pour se mettre au service de Dieu. Qu’elles soient assurées que Dieu voudra faire fleurir cet esprit chrétien au sein de leur famille religieuse… dans le service du prochain, elles ne doivent pas tuer en elles cette capacité, ce potentiel d’amour maternel déposé en elles par le Bon Dieu, mais le spiritualiser de façon qu’il soit
comme le note le dévouement.

Cet amour surnaturel, marqué au coin
du dévouement et de l’oubli de soi, elles le puiseront dans
un attachement surnaturel à la Personne de Notre-Seigneur,
dans une dévotion au Cœur Immaculé de Marie, Mère de Dieu, leur Mère,
 leur Modèle et Patronne de la Congrégation, à Saint Joseph, le Chef de la Sainte Famille, dans une grande union entre elles et à leur Congrégation ”. (Mgr J.MARTIN, Rome 22 oct.1962)

“ C’est dans une charité totale que les Sœurs du Cœur Immaculé de Marie trouveront le motif de dévouement profond et d’oubli de soi nécessaire à l’épanouissement de leur vocation, et c’est dans l’esprit de disponibilité totale entre les mains des supérieures qu’elles seront prêtes à quitter leur patrie terrestre pour répondre à l’appel de la sainte Eglise : il s’agit ni plus ni moins de la vocation missionnaire des Bene-Mariya.” (Mgr J.MARTIN, avril 1963)

Pour atteindre à la vraie charité totale, il faut donner le sens des vertus, objet des trois vœux :
Pauvreté : Un détachement non point au profit de la Congrégation qui n’est
qu’un moyen, mais dans la ligne des intérêts de l’Eglise.
Horreur pour la thésaurisation sous toutes ses formes, prudence surnaturelle dans l’économie, confiance dans la Providence, désintéressement dans la charité, utiliser les facilités fonctionnelles d’aujourd’hui pour obtenir un meilleur rendement apostolique et gagner du temps. Ouverture vers l’étude. Soins de santé dans un régime ascétique ouvert. Facilité d’hygiène.

Chasteté : Hygiène de pensées, des désirs, des regards. Avoir une vue droite sur toute chose. Réserve attirante, imposant à la fois le respect et la confiance, qualité essentielle pour l’apostolat.

Obéissance : Oblige d’abord les supérieures à faire connaître clairement
leurs vues, puisqu’elles ont à commander à des inférieures ayant une intelligence. Celles-ci supposées telles devront dans les vues des supérieures et, en être raisonnables, chercher les meilleurs moyens de les faire aboutir.
L’obéissance de jugement garantit donc l’ouverture vers des initiatives fécondes et des responsabilités partagées.
Loin d’écarter tout contrôle, elles le cherchent, non pour se couvrir, mais pour s’épanouir… D’où la nécessité de former de bonnes supérieures de communauté.
La premier rôle de celle-ci n’est point d’occuper des fonctions principales dans les œuvres d’apostolat confiées à la communauté et alors être déjà débordées de besogne. Le rôle primordial de la supérieure de communauté est d’aider surtout les jeunes professes à réaliser leur vie religieuse, avec sa fin propre dans les fonctions qui leur sont confiées.
…

A propos de la répartition des travaux d’apostolat, il n’est pas permis de surcharger une religieuse de besogne ; celle-ci du reste est au service de cette famille qu’est l’Eglise, non comme servante mais comme enfant.
A l’Evêque, au Curé et à la Supérieure d’établir dans les devoirs d’apostolat une hiérarchie de valeurs, et alors, ou bien de laisser tomber ce qui ne peut être raisonnablement assuré, ou mieux de recourir à une aide extérieure, ou mieux encore, de susciter et de préparer cette aide extérieure. Sans doute touchons-nous ici un point d’impact des religieuses avec l’apostolat des laïcs.
A propos de la hiérarchie des valeurs dans les œuvres d’apostolat, cette valeur ne devra tout de même pas être jaugé suivant le bénéfice financier que la Congrégation peut retirer de ses fonctions ; encore que la Congrégation doit trouver dans le travail de ses sujets de quoi vivre : se développer; voire financer d’autres œuvres d’Eglise.
A propos de l’aide extérieure, celle-ci peut venir d’une Congrégation, vivant communautairement avec elle ; cette aide peut venir des laïcs. (Mgr J.MARTIN, Rome 22 oct.1962)

c. Formation Humaine : “ Il est important aussi d’assurer la croissance humaine des – religieuses – à la hauteur du milieu le plus élevé à contacter, et cela d’autant plus que le niveau humain de ces milieux est en montée constante. Les religieuses ne sont-elles pas éducatrices, les agents les plus actifs d’une Evangélisation qui est non seulement spirituelle mais civilisatrice ? D’où l’importance des sessions d’études par spécialistes. En effet, tout service social exige une technique, une formation humaine sérieuse, ouvre l’esprit et permet une meilleure formation intellectuelle, une culture spirituelle sérieuse…”

ŒUVRES APOSTOLIQUES DE LA CONGREGATION :

  1. Participation directe à l’Evangélisation :
    –  Formation des Catéchistes : Ecole Catéchétique de NGOZI (E.R.A.)
    –  Collaboration à la Pastorale paroissiale et diocésaine
    –  Enseignement de la Catéchèse : au niveau primaire, secondaire général et Ecoles 
professionnelles
    –  Mouvements d’Action Catholique pour les jeunes et les adultes
    –  Centre d’Arts et Liturgie Beato Angelico (CALBA) de GITEGA
    –  Animation au Sanctuaire Marial de GIKUNGU
  2. Apostolat des familles :
    –  Action immédiate sur les familles à travers les différentes activités 

    –  Accompagnement spirituel des couples 

    –  Préparation au mariage des fiancés 

    –  Visites à domicile en familles 

    –  Soutien et participation aux Fraternités CANA et Chemin Neuf 

    –  Centre d’Ecoute et d’Accompagnement Psychologique (C.E.A.P.)
  3. Enseignement : Primaire, Secondaire, Professionnel et Supérieur. 

  4. Œuvres sanitaires et sociales : 


–  Centres de Santé et Maternité, Hôpitaux 

–  Services interdiocésains 

–  Centres d’Accueil : P.A.R. ; P.A.C.(Evêché) 

–  Orphelinat

  1. Apostolat Missionnaire :
    –  Tanzanie depuis 1969 

    –  France depuis 1998 

    –  Italie (Sicile depuis 2004) 

    –  Italie (Verona) depuis 2010
    – Italie (Crotona) depuis 2017
    – Tchad depuis 2011
    Elles sont amenées à chercher continuellement d’autres formes d’activités qui les aident à réaliser davantage leur mission propre qui est la sanctification des familles.

CONDITIONS D’ADMISSION :

L’engagement apostolique de la religieuse exige une formation humaine toujours plus poussée et exige en même un bain de grâce et d’union à Dieu qui ne se réalise que par une plongée dans l’oubli de soi et l’humilité.
Par ailleurs, le niveau moral, intellectuel et technique de la religieuse doit rester à la hauteur du milieu de le plus élevé à contacter.

Et comme celui-ci est en montée constante, les exigences pour le recrutement et la formation doivent en tenir compte.
Ceci dit, dans la Congrégation des Bene-Mariya, on accepte toute jeune fille animée d’un réel amour de Jésus-Christ et du désir de vivre la vocation particulière des Bene-Mariya, attestant une certaine maturité humaine et possédant un niveau de culture qui lui permettra de suivre avec facilité la formation donnée au Noviciat et de progresser tout au long de sa Vie Religieuse.

Cela suppose que la jeune fille :

1° Ait un diplôme ou un certificat d’études faites, qui lui permettra d’accomplir la mission poursuivie par la Congrégation ;
2° Ait l’âge minimum de 19 ans (et l’âge maximum de 30 ans) ;
3° Ait une bonne santé physique, morale et psychique ;
4° Ait l’esprit missionnaire : Etre disponible à quitter son pays pour annoncer la Bonne Nouvelle.

LES ETAPES DE FORMATION :


La préparation intense à la Vie Religieuse et apostolique comprend :
1° Une année de Postulat :
Son but est :
– de permettre une meilleure connaissance mutuelle de la Congrégation et de la Postulante ;
– d’accompagner celle-ci dans le discernemnet de sa vocation ;
– de consolider sa formation chrétienne.
2° Deux années de Noviciat :
Son but est d’initier à la Vie Religieuses et apostolique de la Congrégation.
3° Une année de stage :
Hors de la Communauté du Noviciat et durant un temps
assez prolongé, permettra à la novice de faire l’expérience concrète de la Vie Consacrée et d’en découvrir certains aspects Au bout de ce temps d’expérience, la novice retourne
au Noviciat pour quelques mois durant lesquels
elle se prépare à son premier engagement.

Sr Gemma NDINZIMISI

Sr Gemma Secrétaire Générale

ADRESSE
Congrégation des Sœurs du Cœur Immaculé de Marie (BENE – MARIYA)
BURUNDI – AFRIQUE CENTRALE
B.P. 12 NGOZI
E-mail : benemariya.maison.gen@gmail.comPar le Secrétariat Général de la Congrégation


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