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Priez pour votre prêtre….

AU FIL DU TEMPS (Articles publiés)


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VOTRE PRÊTRE…
Celui à qui TOUT LE MONDE explique ses problèmes mais qui n’a parfois PERSONNE à qui expliquez les siens.
Celui qui relève LES AUTRES quand ils tombent, mais qu’on enfonce, quand il trébuche.
Celui qui aide LES AUTRES a revenir de leurs erreurs mais qui lui, n’a pas droit à l’erreur.
Celui qui pardonne TOUT CE QU’ON lui dit ou fait, mais à qui parfois, on ne pardonne JAMAIS une parole ou un acte.
Celui qui prie pour TOUT LE MONDE et pour qui parfois PERSONNE ne prie réellement.
Celui qui doit prier pour que TOUT LE MONDE soit heureux et s’épanouisse, mais qui  »n’a pas le droit » de rendre sa famille heureuse, sinon on estime qu’il escroque l’argent des fidèles.

Finalement, vous ne vous rendez pas compte qu’il travaille tout le temps, qu’il dort très peu, qu’il porte le fardeau de votre âme, le poids de la responsabilité de votre vie, qu’il est sans cesse en train de se soucier de vos problèmes, priez que vous viviez une vie heureuse et paisible.
Il a du monde autour de lui, mais pourtant, en vérité, IL EST SEUL.
Parfois il déprime sous vos yeux, sans que vous n’en aperceviez; il ne peut plus vivre une vie simple, on attends de lui constamment qu’il soit un modèle, quand il parle, quand il marche, quand il s’habille…
Tout le monde estime que Dieu prends soin de lui, alors personne ne s’en occupe…
Vous ne vous êtes peut-être pas rendu compte que celui qui vous enseigne l’évangile tous les dimanches, est un être humain…

Souvenez-vous des vrais hommes de Dieu et priez pour qu’ils demeurent toujours dans la vérité. Une prière a cet instant de lecture pour ton Prêtre….

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Seul devant toi , Seigneur, dans la paix du soir.

« Seigneur, ce soir, je suis seul. Peu à peu, les bruits se sont tus dans l’église, les personnes s’en sont allées, et je suis rentré à la maison, seul. J’ai croisé les gens qui rentraient de promenade. Je suis passé devant le cinéma qui rejetait sa portion de foule. J’ai longé les terrasses de cafés où les promeneurs, fatigués, tentaient de prolonger la joie de vivre un dimanche de fête. Je me suis heurté aux gosses qui jouaient sur le trottoir, les gosses, Seigneur, les gosses des autres, qui ne seront jamais les miens. Me voici Seigneur, seul. Le silence me gêne, la solitude m’oppresse. Seigneur, j’ai trente….. ans. Un corps fait comme les autres, des bras neufs pour le travail, un cœur réservé pour l’amour, mais je T’ai tout donné. C’est vrai que Tu en avais besoin. Je T’ai tout donné, mais c’est dur, Seigneur.

C’est dur de donner son corps : il voudrait se donner à d’autres. C’est dur d’aimer tout le monde et de ne garder personne. C’est dur de serrer une main sans vouloir la retenir. C’est dur de faire naître une affection, mais pour Te la donner. C’est dur de n’être rien à soi pour être tout à eux. C’est dur d’être comme les autres, parmi les autres et d’être un autre. C’est dur de toujours donner sans chercher à recevoir. C’est dur d’aller au-devant des autres, sans que jamais quelqu’un vienne au-devant de soi. C’est dur de recevoir les secrets, sans pouvoir les partager. C’est dur de toujours entraîner les autres et de ne jamais pouvoir, un instant seulement, se faire traîner. C’est dur de soutenir les faibles sans pouvoir s’appuyer soi-même sur un fort. C’est dur d’être seul, seul devant tous, seul devant le monde, seul devant la souffrance, la mort, le péché. 

-Fils, tu n’es pas seul, Je suis avec toi, J’ai besoin de toi. J’ai besoin de tes mains pour continuer de bénir, J’ai besoin de tes lèvres pour continuer de parler, J’ai besoin de ton cœur pour continuer d’aimer, J’ai besoin de toi pour continuer de sauver, Reste avec Moi, fils.
Me voici, Seigneur ; voici mon corps, voici mon cœur, voici mon âme. Seigneur, ce soir, tandis que tout se tait, je te redis mon oui, lentement, lucidement, humblement, Seul, Seigneur, devant Toi, dans la paix du soir. Ainsi soit-il. »
(Michel QUOIST, 1921-1997)


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