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Derrière Jésus et dans les pas du cheminement baptismal de l’aveugle-né: quand voir c’est croire et croire c’est voir.

Nous sommes arrivés au quatrième dimanche dans notre cheminement vers Pâques. Le 1er dimanche, du Carême, nous avions médité sur les tentations de la vie du disciple, tentations qui se présentent comme épreuve de la foi, de l’espérance et de l’amour. Nous n’avons pas à perdre cœur. Pour cela, Jésus a voulu confirmer ses disciples, en leur partageant comme un avant-goût de ce qui se trouve à la fin du parcours. Ils sont confirmés, c’est vrai, mais la fatigue du chemin, la soif, le doute pourrait encore alourdir leur conscience. Le troisième dimanche a servi à répondre à cela : Dieu nous désaltère et assouvit notre « soif » comme le cas de la Samaritaine. Il faut marcher, fixer notre regard sur Jésus, évidemment si nous y voyons clair. Il est, par chance, celui qui nous libère de notre aveuglement du cœur pour que nous puissions le suivre (4ème dimanche) pour comprendre le miracle de la résurrection de Lazare (5ème dimanche), signe et gage de notre résurrection. On pourra alors célébrer la semaine sainte avec fruit, et entrer avec Jésus à Jérusalem en chantant « Hosanna ». On ne va pas donc vers le vide
(suite…)Au-delà de la recherche du coupable, méditons sur la force du pardon : la croix du Christ est donc l’expression de ce que signifie l’amour et la miséricorde de Dieu.
« Loué sois-tu Seigneur pour ceux qui pardonnent par amour pour toi » (Saint François d’Assise)
Aujourd’hui, tout au début de la liturgie, l’Église dit: « Nous suivons le Seigneur ». La « sequela » du Christ demande, comme premier pas, de nous réveiller de la nostalgie pour être authentiquement des hommes, et ainsi de nous réveiller pour Dieu. Elle demande également que l’on entre dans la cordée de ceux qui montent, dans la communion de l’Église. Dans le « nous » de l’Église nous entrons en communion avec le « Toi » de Jésus-Christ et nous rejoignons ainsi le chemin vers Dieu. En outre, il est demandé que l’on écoute la Parole de Jésus-Christ et qu’on la vive.
La Croix fait partie de la montée vers la hauteur de Jésus-Christ, de la montée jusqu’à la hauteur de Dieu. De même que dans les événements de ce monde on ne peut pas atteindre de grands résultats sans renonciation et un dur exercice, le chemin vers la vie, vers la réalisation de la propre humanité, est lié à la communion avec Celui qui est monté à la hauteur de Dieu à travers la Croix. La croix du Christ est donc l’expression de ce que signifie l’AMOUR et la MISERICORDE.
Jésus n’a pas raconté l’amour que Dieu nous porte ; il est lui-même l’amour du Père, il est celui qui n’a pas reculé devant la mort, confirmant ainsi combien il se fiait et se donnait à l’homme jusqu’aux conséquences extrêmes. Le dimanche des rameaux nous demande d’y réagir. Nous pouvons y répondre en utilisant les mots de Pierre : « je ne le connais pas » (Lc 22,57) ou bien celles du centurion romain qui a dit : « vraiment, cet homme était juste » (Lc 23,47)
Jésus cloué au bois entre deux bandits prie pour ses persécuteurs. Il brise ainsi le cercle vicieux du mal en ne condamnant personne. Sans dénier notre responsabilité face au mal commis, il ouvre un chemin de salut à quiconque veut bien porter comme lui sa souffrance sans la rejeter sur autrui. C’est pourquoi, sur le chemin de sa Passion, Jésus ne veut pas de notre compassion, mais il espère notre conversion à la mission de serviteur. Lorsque les femmes se lamentent sur lui (23,27), il les invite à considérer plutôt leur propre malheur et celui de leurs enfants (23,28). Quant à lui, il se sait pleinement vivant comme le bois vert et n’a nul besoin de leurs plaintes. Après cette remise en place, il entre dans le silence (Is 53,7) : « Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. »
Il ne répond rien à la raillerie des témoins (23,35-38) : « sauve-toi toi-même et nous aussi ! » L’un des deux autres suppliciés (23,39-43) reconnaît la royauté du serviteur au sein de son humiliation et (suite…)
« Loué sois-tu Seigneur pour ceux qui pardonnent par amour pour toi » (Saint François d’Assise)
Aujourd’hui, tout au début de la liturgie, l’Église dit: « Nous suivons le Seigneur ». La « sequela » du Christ demande, comme premier pas, de nous réveiller de la nostalgie pour être authentiquement des hommes, et ainsi de nous réveiller pour Dieu. Elle demande également que l’on entre dans la cordée de ceux qui montent, dans la communion de l’Église. Dans le « nous » de l’Église nous entrons en communion avec le « Toi » de Jésus-Christ et nous rejoignons ainsi le chemin vers Dieu. En outre, il est demandé que l’on écoute la Parole de Jésus-Christ et qu’on la vive.
La Croix fait partie de la montée vers la hauteur de Jésus-Christ, de la montée jusqu’à la hauteur de Dieu. De même que dans les événements de ce monde on ne peut pas atteindre de grands résultats sans renonciation et un dur exercice, le chemin vers la vie, vers la réalisation de la propre humanité, est lié à la communion avec Celui qui est monté à la hauteur de Dieu à travers la Croix. La croix du Christ est donc l’expression de ce que signifie l’AMOUR et la MISERICORDE.
Jésus n’a pas raconté l’amour que Dieu nous porte ; il est lui-même l’amour du Père, il est celui qui n’a pas reculé devant la mort, confirmant ainsi combien il se fiait et se donnait à l’homme jusqu’aux conséquences extrêmes. Le dimanche des rameaux nous demande d’y réagir. Nous pouvons y répondre en utilisant les mots de Pierre : « je ne le connais pas » (Lc 22,57) ou bien celles du centurion romain qui a dit : « vraiment, cet homme était juste » (Lc 23,47)
Jésus cloué au bois entre deux bandits prie pour ses persécuteurs. Il brise ainsi le cercle vicieux du mal en ne condamnant personne. Sans dénier notre responsabilité face au mal commis, il ouvre un chemin de salut à quiconque veut bien porter comme lui sa souffrance sans la rejeter sur autrui. C’est pourquoi, sur le chemin de sa Passion, Jésus ne veut pas de notre compassion, mais il espère notre conversion à la mission de serviteur. Lorsque les femmes se lamentent sur lui (23,27), il les invite à considérer plutôt leur propre malheur et celui de leurs enfants (23,28). Quant à lui, il se sait pleinement vivant comme le bois vert et n’a nul besoin de leurs plaintes. Après cette remise en place, il entre dans le silence (Is 53,7) : « Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. »
Il ne répond rien à la raillerie des témoins (23,35-38) : « sauve-toi toi-même et nous aussi ! » L’un des deux autres suppliciés (23,39-43) reconnaît la royauté du serviteur au sein de son humiliation et (suite…)
« Loué sois-tu Seigneur pour ceux qui pardonnent par amour pour toi » (Saint François d’Assise)
Aujourd’hui, tout au début de la liturgie, l’Église dit: « Nous suivons le Seigneur ». La « sequela » du Christ demande, comme premier pas, de nous réveiller de la nostalgie pour être authentiquement des hommes, et ainsi de nous réveiller pour Dieu. Elle demande également que l’on entre dans la cordée de ceux qui montent, dans la communion de l’Église. Dans le « nous » de l’Église nous entrons en communion avec le « Toi » de Jésus-Christ et nous rejoignons ainsi le chemin vers Dieu. En outre, il est demandé que l’on écoute la Parole de Jésus-Christ et qu’on la vive.
La Croix fait partie de la montée vers la hauteur de Jésus-Christ, de la montée jusqu’à la hauteur de Dieu. De même que dans les événements de ce monde on ne peut pas atteindre de grands résultats sans renonciation et un dur exercice, le chemin vers la vie, vers la réalisation de la propre humanité, est lié à la communion avec Celui qui est monté à la hauteur de Dieu à travers la Croix. La croix du Christ est donc l’expression de ce que signifie l’AMOUR et la MISERICORDE.
Jésus n’a pas raconté l’amour que Dieu nous porte ; il est lui-même l’amour du Père, il est celui qui n’a pas reculé devant la mort, confirmant ainsi combien il se fiait et se donnait à l’homme jusqu’aux conséquences extrêmes. Le dimanche des rameaux nous demande d’y réagir. Nous pouvons y répondre en utilisant les mots de Pierre : « je ne le connais pas » (Lc 22,57) ou bien celles du centurion romain qui a dit : « vraiment, cet homme était juste » (Lc 23,47)
Jésus cloué au bois entre deux bandits prie pour ses persécuteurs. Il brise ainsi le cercle vicieux du mal en ne condamnant personne. Sans dénier notre responsabilité face au mal commis, il ouvre un chemin de salut à quiconque veut bien porter comme lui sa souffrance sans la rejeter sur autrui. C’est pourquoi, sur le chemin de sa Passion, Jésus ne veut pas de notre compassion, mais il espère notre conversion à la mission de serviteur. Lorsque les femmes se lamentent sur lui (23,27), il les invite à considérer plutôt leur propre malheur et celui de leurs enfants (23,28). Quant à lui, il se sait pleinement vivant comme le bois vert et n’a nul besoin de leurs plaintes. Après cette remise en place, il entre dans le silence (Is 53,7) : « Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche. »
Il ne répond rien à la raillerie des témoins (23,35-38) : « sauve-toi toi-même et nous aussi ! » L’un des deux autres suppliciés (23,39-43) reconnaît la royauté du serviteur au sein de son humiliation et (suite…)
Il est urgent de nous convertir à Dieu en méditant sur les évènements de notre vie quotidienne. Notre Dieu n’est pas indifférent à notre histoire.
En ce carême, nous allons de montagne en montagne : après la transfiguration de Jésus sur le Mont Thabor, nous voici avec Moïse sur le Mont Horeb, la montagne sainte du Sinaï. Nous sommes à un sommet de la révélation de Dieu dans l’Ancien Testament : Dieu se dit à Moïse à travers son nom. « Je suis qui je suis » Le propre du nom de Dieu est d’échapper à une traduction satisfaisante. Cette traduction insiste sur deux aspects : d’une part il y a la liberté de Dieu qui transcende toute saisie humaine. Dieu n’est pas une idole que l’on pourrait figer en la désignant par des mots trop à nous pour nous rassurer. Dieu échappe radicalement. Le 2e aspect est le choix du présent pour exprimer son être : « je-suis ». Ce n’est pas un présent qui appartient au temps mais c’est le présent de l’éternité. Dieu est de toujours à toujours, au-delà du passé et de l’avenir. « Je suis qui je suis », libre et éternel.
La Bible raconte ainsi l’histoire de la relation entre Dieu et l’humanité à travers le peuple élu, Israël. Dieu n’est donc pas lointain ou indifférent à notre humanité : il écoute les cris des siens. « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. » Le Seigneur connaît nos vies, mes problèmes. Ma vie l’intéresse, là est la 1re étape de la révélation biblique : j’ai du prix aux yeux de Dieu. Mais ce n’est pas tout ; Dieu ne fait pas que regarder ou écouter. Il intervient en envoyant des messagers comme Moïse pour libérer son peuple. Le Dieu de la Bible écoute, parle et agit : il est engagé dans l’histoire des hommes puisque le mal n’a pas le dernier mot. « Je-suis » est aussi le Seigneur de l’histoire qui conduit les vicissitudes humaines vers un horizon de paix et de lumière. On ne peut donc le tenir Dieu à distance, une attitude qui est au fond très confortable car (suite…)