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No mu bihe vy’ukwihebura kuko ivyo twari twizeye vyose vyāfyōndôtse, Yezu yama hafi yacu ngo dusangire urugendo. Atubere akarorero rero natwe.

- Yezu atwama hafi n’iyo turi mu ngorane.
Iri jambo Luka Mweranda yanditse mu myaka ya 80, haheze nk’imyaka 50 Kristu Yezu apfuye hanyuma akazuka riratwerekeye cane, hano iwacu. Yaryanditse afise ku mutima cane cane abakristu batari imvukira z’igihugu c’Abayuda. Imyaka ya 60 ishira 70 yari yabayemwo ingorane nyinshi ku bakristu, kubera uruhamo rw’Umwami Neron. Mu mwaka wa 70, Yeruzalemu yarasambuwe n’ingabo z’abanyaroma bariko bagwana intambara ngo bigarurire vyose. Muri 72 muri ico kinjana ca mbere nyene, mu bugaragwa bw’i Masada, ni ho hiciwe Abayuda ba nyuma bariko bagerageza kugwanira iteka ryabo. Ico gihe nyene, abatumwa bariko barapfa (kubera imyaka) kandi ari bo bari kiremesha mu mibano y’abakristu. Vyari bigoye. None babifate gute? Tweho bite, ko twaciye mu bisa n’ivyo.
Ku bakunzi ba Yezu, aho yiciwe, vyose vyari birangiye. Ahari umwizero ko ibintu vyagira bigende neza, na cane cane ko hari abari biteze ko Yezu abakurako agasuzuguro n’umukandamizo w’abanya-Roma, vyose vyari biguye mu mazi. Nta kindi kigisigaye kiretse ukwisubirira muhira: « ariko tweho twari twizigiye ko ari We yari gucungura Israyeli! None bukeye gatatu ivyo bintu vyabaye! «
Muze twishire mu kibanza c’abo bigishwa. Muze tujane na bo akanya gato. Muze tubumvirize. Muze twibaze igihe nk’ivyo bitubayeko ingene twokwifata. Kandi vyama vyabaye. Kandi n’ubu ni vyo bidukoranije kuko hari muri twebwe abigeze kuba bafise umwizero mu babo ariko ugafyondoka, bagasigara bipfumbereje.
Solennité de Pentecôte: l’Esprit Saint ouvre les frontières et réchauffe les cœurs. Au fantasme de l’uniformité, l’unité dans la diversité.

Soudain un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent :la maison où ils étaient assis en fut remplie tout entière.
Le récit de la Pentecôte, dans le livre des Actes des Apôtres, fait d’abord un état d’un coup violent de vent. Ne fallait-il pas un souffle puissant pour secouer des esprits figés et délier les langues muettes ? Une pluie de feu n’était-elle pas nécessaire pour embraser ces disciples glacés par la peur ? Seul l’Esprit de Dieu pouvait faire sortir ces hommes traqués de leur refuge. L’énumération des 12 provinces de l’empire symbolise la mission universelle des apôtres, ce qui est aussi la véritable signification du prodige des langues. Loin d’enfermer, l’Esprit de Dieu ouvre ; il manifeste la générosité de Dieu dans la chatoyante diversité des dons. Au fantasme de l’uniformité obligatoire (ce qui demeure une obsession pour certains), illustré par la tour de Babel, le souffle Créateur de la Pentecôte oppose une unité à construire dans le respect des différences, par le dialogue et la réconciliation. Quand cela se passe-t-il ? L’Evangéliste Jean nous répond : le premier jour de la semaine. Avec l’Esprit que Dieu donne, une nouvelle création voit le jour. C’est une nouvelle Genèse. « Le premier jour de la semaine » : nous sommes loin de la pesante obligation de la messe dominicale qui est perçue par certains sous l’aspect juridique. Il s’agit d’une nécessité vitale : Dieu nous recrée par son souffle ! A la première création, « Dieu souffla dans les narines de l’homme un souffle de vie »(Gn2,7). A la dernière création,
« Vous serez mes témoins ». C’est à nous de faire l’histoire puisque l’Ascension est la plus grande manifestation de confiance donnée aux hommes par le Christ.

« Vous serez mes témoins ». C’est à nous de faire l’histoire puisque l’Ascension est la plus grande manifestation de confiance donnée aux hommes par le Christ.
La solennité que nous célébrons aujourd’hui vient 40 jours après Pâques. Pourquoi 40 ? Revisitons les Saintes Écritures:
Le chiffre 40 vient beaucoup de fois dans la Bible.
– Les 40 jours de Jésus au désert (Mt 4,2)
– Les 40 jours de Jésus avant l’Ascension(Ac 1,3)
– Les 40 jours donnés aux Ninivites (Jonas 3,4)
– Les 40 jours de Moïse sur le Sinaï (Exode 34,28)
– Les 40 jours du déluge Gn 7,17)
– Les 40 années des Israélites en marche vers leur pays Canaan (Deutéronome 8,2 ou Exode 16,35)…
Les récits de Saint Luc à propos de l’Ascension
Saint Luc est le seul à nous avoir donné une description de l’Ascension. Il l’a fait à travers deux récits, que nous venons d’écouter, l’un à la fin de son évangile et l’autre au début du livre des Actes des Apôtres. Nous devons comprendre que le but de Luc n’est pas de décrire l’événement mais de donner un enseignement spirituel et théologique. Arrêtons-nous à l’évangile que nous venons de lire. Lorsque les deux disciples d’Emmaüs reviennent à Jérusalem en grande hâte, ils y trouvent les Onze et leurs compagnons et compagnes montés de Galilée à Jérusalem pour la Pâque. Soudain Jésus vient au milieu d’eux et leur adresse les paroles que nous venons d’entendre. Il leur rappelle les prophéties sur la mort et la résurrection du Messie et il les appelle à en être témoins. Puis il les « emmena au-dehors jusque vers Béthanie ». Jésus les fait sortir [de Jérusalem], il les conduit dehors, hors de la ville, jusque vers Béthanie. Là il les bénit, et tandis qu’il les bénit « il se sépara d’eux ». Trois actions de Jésus nous disent ce que le mystère de l’Ascension nous fait vivre : sortir, bénir, se séparer.