Évangéliser les aréopages contemporains

Le Blog et l’Admin.

Comme disciples de Jésus, « nous sommes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde. »

Le prophète qui s’exprime dans la première lecture rappelle les exigences d’une religion qui plaît à Dieu : partager avec l’affamé, héberger le sans-abri, vêtir le miséreux, bannir le geste de menace et la parole malfaisante. Alors, l’obscurité du juste sera comme la clarté de midi. Être «sel de la terre» et «lumière du monde» ne signifie pas autre chose. Le peuple d’Israël semble ne pas en être convaincu. On lui avait promis qu’il serait la «lumière des nations», mais le peuple juif revenu d’exil a plutôt l’impression d’être dans une impasse et de ne pouvoir retrouver sa splendeur et son influence d’antan. On lui avait promis que son Dieu ne se détournerait plus de lui, mais le peuple a l’impression d’appeler en vain dans la nuit. Pourquoi ? Il manque à ce peuple de savoir partager avec le malheureux, de vouloir combattre les injustices et l’exploitation des faibles. Quelle lumière pourrait-il bien alors rayonner sur le monde ? Et puisqu’il se dérobe à son semblable, Dieu qui fait cause commune avec le pauvre, se dérobe à son tour à son peuple. Quand m’arrive-t-il de me dérober à mes frères et sœurs et de me mettre à part ? Et de me dérober à Dieu ?

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HOMMAGE À BENOÎT XVI

Relecture du discours de Ratisbonne : au rendez-vous du dialogue foi-raison

Notre époque peu théologienne mesure moins la portée et la grandeur du discours de Ratisbonne. Pourtant, il est une véritable leçon magistrale qui établit un lien étroit entre la foi, la raison et l’Université . C’est dans l’après-midi du 12 septembre 2006 dans l’enceinte universitaire de la ville de Bavière que le pape Benoît XVI, de vénéré mémoire, choisit de prononcer devant un parterre d’universitaires, d’intellectuels et d’étudiants un grand discours portant sur un thème cher aux universités allemandes.

En ces jours où notre cher Pape vient de terminer son parcours terrestre, nous nous permettons de lui rendre un hommage aussi modeste que soit en faisant  résonner ce discours emblématique qui envoute une génération qui a connu ce grand Pasteur et théologien. Pour certains, parler du discours de Ratisbonne de Joseph Ratzinger/Benoit XVI fait revenir en mémoire les polémiques qui s’ensuivirent pendant que pour d’autres, ceux qui l’ont compris, la visée fondamentale de cette allocution universitaire, étaient loin de provoquer un tel remous. Certes, ce discours s’inscrit dans la pensée du théologien Joseph Ratzinger, mûrie et développée depuis des années en tant que théologien, enseignant et chercheur. Les talents du théologien Joseph Ratzinger font de lui un homme d’humanité prodigieusement originale et faisait toujours de lui un pape que l’on vient écouter. L’entretiens qu’il accorde au journaliste Peter Seewald et publié sous le titre Le sel de la terre, sera la clef de voute de cette petite réflexion, où nous nous permettons de contempler les qualités intellectuelles, la pensée et la personnalité de Benoît XVI comme homme de foi, aspects bien lisibles dans le discours de Ratisbonne, ce discours qui aura constitué un phénomène intellectuel très complexe et riche même s’il ne devait pas être réduit à une querelle entre le christianisme et l’Islam .

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Epiphanie : Tous, Juifs comme « païens », avons part à la même hérédité en Jésus-Christ, unique Sauveur des hommes.

Qu’il est grand le décalage entre la vision du prophète exposée dans la première lecture et ce que donne à voir le texte de cet évangile ! Le prophète interpelle Jérusalem, la ville humiliée par les puissants de ce monde, à la suite des déportations de ses habitants. Il l’invite à se redresser. Car la lumière du Seigneur se lève sur elle au petit matin, et les nations qui sont encore dans l’obscurité se dirigeront vers elle, à la clarté de son aurore. Les rois de la terre viendront lui apporter leurs présents. Alors, Jérusalem, sera radieuse et son cœur frémira de joie.

La ville de Jérusalem, est aujourd’hui pomme de discorde entre Israéliens et Palestiniens, voire entre gardiens rivaux des Lieux Saints. Juifs, chrétiens et musulmans continuent à s’en réclamer comme leur patrie spirituelle, comme un point de rencontre entre le ciel et la terre. Les Mages d’Orient, dont l’Évangile de Mathieu nous parle aujourd’hui, ne faisaient pas partie du peuple de Dieu. Les étrangers venus d’Orient ne sont pas des rois mais des païens, des inconnus, des mages, entendons par là,

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Sinogenda ntashimye

Ndarengutse, ntuma

UMVIRIZA. RIRIMBA

Prier l’Office divin

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