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L’Avent : un temps favorable pour discerner afin d’accueillir Dieu dans notre histoire concrète.

Se préparer à la rencontrer le Seigneur au cœur de notre vie quotidienne.

Abbé Lambert RIYAZIMANAComme pour le 1er dimanche, non plus les lectures de ce deuxième dimanche de l’Avent ne focalisent notre attention sur la naissance de Jésus à laquelle nous devons nous préparer. On peut comprendre le pourquoi de cela quand on lit les collectes du missel romain : ‘‘Fais que notre engagement dans le monde ne soit pas pour nous obstacle dans le cheminement vers ton Fils’’ ou bien, dans la collecte alternative : ‘‘redresse tes sentiers dans nos cœurs et aplanis les montagnes de l’orgueil’’ (traduction libre du missel en Italien). Préparer Noël, c’est aussi ne pas fuir notre engagement dans la vie quotidienne, évidemment sans que cela puisse nous détourner de la vraie destination : la Communion avec le Christ, notre Sauveur. Ainsi, nous pourrons chanter à haute voix : « Gloire à Dieu, au plus haut des cieux, et pieds sur la terre, pour ceux qui s’efforcent d’accomplir sa volonté ».

Jésus, vrai homme, dans notre histoire événementielle réelle.

L’épisode de l’Evangile que nous lisons en ce deuxième dimanche nous porte chronologiquement au-delà de la naissance de Jésus. Nous nous trouvons au seuil du ministère public de Jésus, déjà adulte. Jean Baptiste parle de celui qui est prêt à se manifester aux foules et les exhorte à s’y préparer. Luc nous fournit beaucoup de références chronologiques, politiques, géographiques que nous pouvons retracer historiquement. Il nous parle des personnages de notoriété publique, mais aussi (suite…)

Jésus est la réponse aux interrogations profondes de chacun de nous.

Tu diras: "Parle Seigneur!"

Tu diras: « Parle Seigneur, ton serviteur écoute! »

Le thème de l’appel du Seigneur est au cœur des lectures de ce dimanche. La première lecture nous relate le récit de l’appel du jeune Samuel, un appel gratuit et éminemment personnel de la part du Seigneur : « Samuel, Samuel ! ». Celui qui répond à l’appel trouve le sens plénier de sa vie, sens que nous cherchons sans cesse et à tâtons. En effet, ces mots sont vraiment nôtres : « Tu nous a faits pour Toi Seigneur, et notre cœur reste inquiet tant qu’il ne repose en Toi ». (Saint Augustin).

Dans l’évangile, il est aussi question du Seigneur qui appelle. Mais cette fois, l’appel fait suite à la recherche. Jean-Baptiste a désigné à deux de ses disciples, André et un autre qui n’est pas nommé, l’Agneau de Dieu et cette désignation a force d’envoi pour eux. C’est Lui, l’Agneau qu’il faut maintenant suivre. Alors sans dire un mot les disciples quittent celui qui avait été leur maître pour suivre Jésus. Dans leur quête du Messie, ils sont guidés par le Précurseur qui les met sur le chemin, oriente leur recherche. Il nous faut de nos jours revoir la façon dont nous considérons les médiateurs. La figure du médiateur entre de plus en plus en crise, et des deux côtés : d’abord parce qu’on veut toujours être indépendants, s’orienter soi-même (le « fai da te » en italien, « Ukwîbáko« , « do it yourself ») et, enfin, parce que les médiateurs finissent par céder et devenir ce que l’on dit d’eux-mêmes ou bien penser seulement à leurs faiblesses. Dans le domaine de la foi, cela peut être dangereux, quand on ne compte plus sur la grâce du Seigneur qui se sert de nous malgré nos limites, et donc compter en premier et surtout sur nos capacités.

Jésus les entend s’approcher. C’est alors qu’il s’arrête, se retourne et les regarde, (suite…)

Je te rends grâces Seigneur, reconnaissant devant Toi le prodige, l’être étonnant que je suis (Psaume 138)

A. Lambert-PredicationEn ce jour où nous célébrons la Nativité de Saint Jean-Baptiste, le Précurseur du Messie, joignons nos voix à celle du Psalmiste qui reconnait les merveilles que Dieu a opérées et continue à opérer dans notre histoire, mais surtout l’œuvre extraordinaire qu’il a accomplie : la création de l’homme. Nous le chantons par le psaume responsorial de ce jour, comme nous le méditons dans d’autres psaumes (ex. : le Psaume 8). Le fait que Dieu nous connaisse jusque dans nos intimités les plus profondes doit être pour nous motif de confiance sereine, au lieu que ce soit comme ces sentiments qui nous assaillent quand quelqu’un, un inconnu surtout, dit qu’il nous connaitre quelque part seulement.

Oui, nous ne sommes pas le fruit du hasard, nous sommes fruits du projet de Dieu, de toute éternité. C’est pourquoi nous devons entrer dans cet horizon de Dieu qui ne se réduit pas aux courtes vues humaines (suite…)

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