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Libres et responsables, Dieu nous confie sa vigne pour qu’elle fructifie pour Lui et pour nos frères et sœurs.
La patience de Dieu envers nous
Le poème d’Isaïe pour la vigne de son ami sonne comme une histoire d’amour, mais il s’inverse soudain en un douloureux réquisitoire. Le patron prend le peuple à témoin du différend qui l’oppose à son épouse : il attendait de beaux raisins, et la vigne n’a donné que des grappes sauvages. La parabole de Matthieu cite Isaïe pour évoquer elle aussi, une vigne et son propriétaire, avec une note de Jésus qui y ajoute des travailleurs qui confisquent les fruits de la vigne. Cet avertissement concerne d’abord les conditions d’accès au Royaume de Dieu. Il peut se rapporter aussi à notre responsabilité à l’égard de créations tout entière qui est comme le vignoble de l’humanité. La tentation n’est-elle pas grande pour les pays riches comme pour nous-mêmes, d’accaparer et faire nôtre ce qui ne nous appartient pas et qui devait être partagé ? Mettons-nous à l’écoute de cette parole de Dieu.
Les interlocuteurs de Jésus n’ont pas hésité une seconde pour reconnaître Dieu comme propriétaire du domaine, la vigne qu’est Israël son peuple, et les serviteurs maltraités par les vignerons comme la longue ligne de prophètes : ses serviteurs, puis d’autres serviteurs encore plus nombreux, enfin son Fils. Cette continuité historique prouve la patience de Dieu qui ne désespère d’Israël, ni de nous-mêmes. Une fois engagés dans le dialogue, les interlocuteurs de Jésus ont été contraints de prononcer la condamnation (qui est la leur) des vignerons. Qui sont en effet, ces vignerons ? Ce sont tous les responsables auxquels Dieu a confié son peuple. Parce qu’ils ont rejeté et tué son Fils, estimant Jésus impropre à être le Messie attendu, le Royaume de Dieu (suite…)
Dieu est patient envers tous. Laissons-nous rejoindre et transformer par sa patience miséricordieuse.
Chers amis,
Le Seigneur continue pour ce dimanche consécutif à nous parler en paraboles, comme il l’a fait le dimanche passé et comme il le fera aussi dimanche prochain. La parabole du bon grain et de l’ivraie met en relief la sagesse et la patience de Dieu. Non, il ne veut pas que ses ouvriers aillent arracher dès maintenant la mauvaise herbe! C’est aussi à la clémence et à la longanimité de Dieu que conclut le sage qui s’exprime dans la première lecture. Le Seigneur maîtrise sa force et juge avec une sereine équité. Par là, il apprend à son peuple et à nous à « être humain ». Exaltant la patience de Dieu, les auteurs inspirés veulent dénoncer simultanément nos excès de zèle et notre incorrigible propension à exclure et à condamner. Notre bonne volonté de servir le bien ne doit pas devenir une barrière discriminatoire. Evidemment, avec humour, Jésus nous invite à assumer avec réalisme notre condition historique: tous ensemble, nous formons un champ extraordinairement mêlé. Mettons-nous à l’écoute de ces paraboles.
Nous savons que le but des paraboles est de nous faire entrer dans la connaissance des mystères du Royaume, connaissance qui (suite…)