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Soyons toujours dans la joie. Le Seigneur vient. A nous de le reconnaitre au milieu de nous.

Abbé Lambert RIYAZIMANA« Je tressaille de joie dans le Seigneur ». A cette exclamation du prophète répond le cri du cœur de l’apôtre Paul : « Frères, soyez toujours dans la joie ». A l’approche des Fêtes de Noël, c’est en effet la joie qui imprègne les lectures de ce 3ème dimanche. L’invitation pressante à la joie, a donné le nom à la Messe de ce troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete », c’est-à-dire réjouissez-vous. Cette joie prend sa source dans la Bonne Nouvelle annoncée aux pauvres : celui que Dieu a consacré par l’Onction – le Christ- est envoyé non pour dominer les nations, mais guérir les cœurs meurtris et libérer les captifs. Il nous appartient aujourd’hui de le reconnaître face aux nombreux prétendants qui se bousculent à la foire aux hommes providentiels et aux guides inspirés. A la suite de Jean le Baptiste, les chrétiens doivent rendre témoignage à la lumière qui apporte au monde la joie, la vraie, qui vient de Dieu.

gaudeteQuelle est la cause de cette joie ? « Le Seigneur est proche ». Nous n’attendons pas un Dieu lointain dont la venue serait encore hypothétique, un Messie annoncé pour un temps reculé : non, notre joie est toute entière dans la paisible certitude de la présence au milieu de nous de celui qui est venu dans l’humilité de la crèche, qui viendra dans la gloire au dernier Jour, (suite…)

Le temps de l’Avent: « Soyez vigilants, priez et relevez la tête car votre Rédemption approche »

Abbé Lambert RIYAZIMANADans l’Evangile selon Saint Luc, l’épisode que nous lisons en ce premier dimanche de l’Avent suit immédiatement la description du siège de Jérusalem (versets 20-24). Conformément à l’apocalyptique juive, la chute de la ville est présentée sur l’horizon d’un bouleversement de la création tout entière, signifiant la fin de l’ancien monde, et l’avènement du royaume messianique.Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que saint Luc n’annonce donc pas la fin du monde ; mais le passage de l’ancienne humanité à l’Homme nouveau, l’Homme filial, désigné comme le « Fils de l’homme », celui qui apparaît sur la nuée (Dn 7, 13-14) en Juge des nations, au moment même de la chute du temple. La venue de ce Fils dans la nuée, plus éblouissant que les astres dans le ciel,n’est pas l’événement dernier, l’instant ultime qui mettrait un terme à l’histoire : on le voit venir, il est en mouvement, il se rapproche ; sa venue n’est donc pas instantanée, mais s’étale dans le temps. De plus, s’il est voilé dans une nuée, il n’est donc pas constatable comme les évidences de la réalité ordinaire. Pour pouvoir le discerner en train de venir « avec grande puissance et grande gloire », il faut un autre regard : le regard de la foi.

Comment comprendre ces récits qui pourraient nous inspirer la peur ? Tout d’abord, l’évangéliste Luc parle de «commencement » : ce n’est donc pas la fin du monde qui est au centre du récit, mais (suite…)

Seigneur, aidez-moi à être ton instrument de paix, et ainsi, faire briller ta lumière.

LES QUATRE BOUGIES.

Quatre bougies étaient allumées (brûlaient) et se consumaient lentement.
Le lieu était si silencieux qu’on eût pu écouter leur conversation.

La première bougie dit : « Moi, je suis la Paix.
Le monde est plein de haine et de guerres. Personne ne réussit à me garder allumée. »
Puis la flamme de la Paix s’éteignit complètement.

La deuxième bougie dit : « Moi, je suis la Foi.
Malheureusement, je ne sers plus à rien.
Les hommes ne veulent plus rien connaître de moi ;
Pour cela, il est insensé que je reste allumée ».
En ce même moment,

(suite…)

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